Élections en Mauritanie : Aziz fait coup double

Des militants de l’UPR durant la campagne, à Aleg, pour les élections législatives et locales de 2018.

Le parti présidentiel rafle la majorité des sièges à l’Assemblée devant les islamistes de Tawassoul, neutralisant ainsi l’opposition historique.

La scène politique mauritanienne vit-elle la fin d’une époque ? Les opposants historiques Messaoud Ould Boulkheir et Ahmed Ould Daddah ont été relégués au rôle de figurants à l’issue du second tour des élections législatives et locales, le 15 septembre.

Le parti « à référentiel islamique » Tawassoul (« liaison »), présidé par Mohamed Mahmoud Ould Seyidi, a, lui, confirmé son rang. Avec 14 députés sur 157, il est devenu la première force d’opposition, même s’il perd deux sièges par rapport aux dernières législatives, en 2013.

À l’époque, la quasi-totalité de l’opposition avait boycotté les scrutins. Ce qui n’a pas été le cas cette fois. Tawassoul a également remporté deux mairies à Nouakchott, dans les quartiers populaires d’Araffat et de Toujounine – un recours a été déposé à El Mina. Son ex-président, Jemil Ould Mansour, est, lui, 

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Jeune Afrique

mar, 02/10/2018 - 22:36

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