Suite à une attaque du groupe djihadiste Boko Hatram lundi sur l’île de Bouma, l’armée tchadienne a subi l’un des pires revers de son histoire. 92 soldats ont été tués et 47 auyres blessés tandis que les assaillants ont réussi à emporter des équipements militaires. S’étant rendu sur les lieux de l’attaque mardi, le Chef de l’Etat tchadien Idriss Déby a indiqué qu’il allait s’installer dans la région pour mener la riposte contre le groupe terroriste.
Selon les sources militaires, c’est à bord de hors-bords que les assaillants ont attaqué la position des forces armées tchadiennes sur l’Ile de Boma au environ de 5 h lundi. Les affrontements d’une rare violence ont duré presque 8 heures jusqu’en début d’après-midi avant que les djihadistes ne soient repoussés. Ils laissent derrière eux, au moins 92 morts parmi les soldats tchadiens dont des officiers et aussi 47 blessés. Le bilan des pertes du côté des assaillants n’a pas encore été communiqué car selon les témoignages, ils auraient emportés les corps de leurs combattants tués ainsi que leurs blessés. Des blindés de l’armée tchadienne ont été détruits et de l’arsenal militaire emporté.
Idriss Déby qui a fait le déplacement de Bouma mardi a semblé lui-même dépassé ««J’ai participé à de nombreuses opérations (…) mais jamais dans notre histoire nous n’avons perdu autant d’hommes à la fois», a déclaré le chef de l’État tchadien. Il indique qu’il va s’installer à Bouma pour restructurer le dispositif de riposte des forces tchadiennes. Depuis plusieurs années, l’Ile de Bouma est la cible des attaques de Boko Haram et outres l’armée du Tchad, celle du Nigeria et du Niger, deux autres pays fortement touchés par les incursions terroristes.
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