Le sommet de Nouakchott sur le Sahel a dominé les manchettes des journaux français et régionaux traitant l’actualité mauritanienne en plus d’autres sujets. Le sommet qui a réuni les dirigeants des cinq pays du Sahel, le président français et le Premier ministre espagnol est "un signe supplémentaire de solidarité avec l'Afrique, le Sahel et la Mauritanie", selon le président français.
Le sommet a été l'occasion de faire le point sur la stratégie lancée lors du sommet de Pau dans le sud-ouest de la France. Il s’agit de six mois qui étaient prometteurs pour ce qui concerne l’opération Barkhane, pour les Français, et même si les acquis sont" fragiles ", le moral est totalement différent.
Emmanuel Macron s’est pour sa part dit « convaincu que la victoire est possible au Sahel ». « Nous sommes en train d’en retrouver le chemin grâce aux efforts qui ont été consentis au cours des six derniers mois », a-t-il déclaré à l'issue du sommet, cité par RFI.
Le journal du « Dimanche », qui a dépêché l’un de ces journalistes pour couvrir le sommet, a évoqué l'atmosphère de la réunion à huis clos qui a réuni les sept dirigeants, affirmant que ce conclave a été marqué par des discussions franches caractérisées par une certaine intensité, notamment après les commentaires du président français sur la situation politique au Mali, ce qui a conduit à prolonger la séance des échanges plus que prévu.
Jeune Afrique a écrit quant à lui sur l’An I du président Mohamed Cheikh Ould Ghazouani, évoquant le changement qu'il a opéré lors de sa direction de l'État. Le magazine a abordé, dans un numéro spécial, certaines étapes marquantes de la première année de gouvernance du président Ould Cheikh Ghazouani, en particulier le différend l’opposant à son prédécesseur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui dira le journal, s’est trompé dans son appréciation de la force de son ami.
Jeune Afrique a évoqué aussi l'ouverture du nouveau président à l'opposition, contrairement à son prédécesseur et aux audiences qu’il a accordées à ses dirigeants au palais présidentiel. Le magazine s’est arrêté aussi sur les récents changements effectués au sein de la direction de l'armée, en particulier la création d'un nouveau commandement des Forces spéciales.
Le journal s’est appesanti aussi sur des divergences au sein du staff du président, avec certains qui voient la nécessité d’éloigner les assistants de l’ancien Chef de l’Etat de la scène.
Dans un autre dossier, le même journal a révélé l’approbation dans le cadre de l'initiative du Groupe des Vingt pour l’annulation des dettes des pays les plus pauvres, mais affirmant que cela ne signifie pas nécessairement que la dette de la Mauritanie sera effacée, puisqu’il y a d’autres critères qui peuvent être exclus de l’annulation totale des dettes du Groupe qui compte les grandes économies émergentes du monde.
