Les concertations sur la préparation participative des prochaines élections législatives, régionales et municipales, ouvertes par le ministère de l'Intérieur et de la décentralisation en milieu de journée, se sont poursuivis dans l’après-midi de cette journée du mardi 12 juillet courant, en présence des représentants de 22 partis politiques.
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Points de discussion :
Le ministre de l'Intérieur Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine a passé en revue un certain nombre de points "tous liés aux élections", ont indiqué des sources généralement bien informées à Essahraa Online.
Il s’agit notamment de la composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et si cette dernière sera à cachet politique ou technique, en plus de la détermination des délais de tenue des prochaines élections.
Le ministre a soulevé aux débats, le dossier des cartes d'identité nationale (CIN) dont la date de validité a expiré et les mécanismes qui garantissent l’obtention de chaque citoyen de sa CIN, en plus du vote des Mauritaniens à l'étranger.
Les partis présents à ces concertations ont favorablement accueilli l'invitation, mais souhaitent bénéficier de l’opportunité de débattre les divers points, ont rapporté également les sources précitées.
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Revendications des présidents des partis :
Le président du parti au pouvoir El INSAF Mohamed Melainine Ould Eyih a salué ces concertations, disant qu’elles sont nécessaires et qu’elles interviennent à point nommé, remerciant le ministère pour l'initiative.
Le président du parti de l'Alliance Populaire Progressiste (APP) Messaoud Ould Boulkheir a suggéré quant à lui, l’envoi du Département de lettres aux partis, contenant les points qui seront discutés, afin que chaque formation puisse les présenter à ses bureaux et soumettre des propositions à leur sujet, ont indiqué les sources d’Essahraa
Le président du parti Tawassoul, Mohamed Mahmoud Ould Seyidi a mis en exergue pour sa part la nécessité de veiller à ce qu'une action soit entreprise, afin de convaincre les partis d'opposition absents.
Accélérer le dossier électoral n'est pas une solution, a-t-il dit, recommandant une réflexion murie des différents problèmes soulevés et contenus dans le dernier dialogue suspendu, dont le dossier du passif humanitaire, qui était absent des points évoqués dans l’intervention du ministre de l'Intérieur, a-t-il dit.
"Pourquoi le gouvernement dissocie-t-il les points qui ont été discutés dans le dialogue et organise-t-il d’autres individuels sur l'éducation et sur les élections », a précisé le président de Tawassoul, qualifiant, ce morcèlement des points d’inacceptable.
Ould Seyidi a toutefois salué les élections qui se sont déroulées au cours de la période de transition en 2006 et supervisées à l’époque par l'actuel ministre de l'Intérieur, Ould Mohamed Lemine, motivant le succès de ces scrutins par la neutralité de l'État, appelant par ailleurs à discuter la question de la gabegie, des détournements des fonds publics et le dossier de l’information.
Il est prévu que la réunion soit sanctionnée par la création de commissions techniques pour poursuivre la discussion et parvenir à des décisions sur les différents points à débattre.
