L''Agence de Développement Urbain (ADU) a adopté, il y a près d'un an, une approche visant à parvenir à un règlement définitif des problèmes posés par l’éparpillement des bidonvilles, ou quartiers précaires, a affirmé sa Directrice Générale Mme Maimouna Mint Ahmed Salem, selon laquelle,
"L'ADU travaille d'arrache-pied pour résoudre tous les problèmes liés à ce type de pratiques néfastes qui dénotent du manque de conscience civique, étant donné les problèmes, les injustices et les déséquilibres structurels qui en résultent et qui affectent négativement la vie publique et celle de segments importants de citoyens et entravent l'avancement des programmes de développement urbain servant dans leur globalité tous les citoyens", a-t-affirmé.
"Les normes suivies dans le passé privent le citoyen non recensé de sa parcelle de terrain dans laquelle il vit avec sa famille et où ses enfants ont grandi, et il en est retiré de force et celle-ci est remise à d'autres personnes dénombrées ailleurs qui sont transférées d'autres endroit", a-t-elle mis en exergue.
"Jusqu'à présent (700) sept cents familles non recensées ont bénéficié de leur parcelle et y ont été installées", a-t-elle ajouté, soulignant que la priorité a été donnée en conséquence à l‘habitat et à l’investissement, étant donné que la famille est le but et la finalité de cette opération, et non les papiers.
