Sahel: la montée en gamme de la Force conjointe

Sahel: la montée en gamme de la Force conjointe

Les sept bataillons appartenant aux cinq pays de la zone ont acquis depuis leur réunion, en 2017, «une expérience pratique et une efficacité croissante, en particulier en matière de coordination et de réactivité», s’est félicité le secrétaire général de l’ONU.

 

Des militaires maliens et un soldat français mènent une opération de contrôle dans la région du Gourma, le 29 juillet 2019 à Ndaki. BENOIT TESSIER/REUTERS

L’humeur a changé au Sahel. «Le combat contre le terrorisme est une lutte de longue haleine, mais nous sommes optimistes», confie un gradé d’une armée locale. Le satisfecit est partagé par la France. Pour autant, l’avenir est encore incertain. Il faut «accélérer la montée en puissance des armées» locales et «internationaliser notre présence» en y associant d’autres pays européens, a rappelé le chef de l’État, Emmanuel Macron, en novembre, dans une interview au magazine Jeune Afrique.

 

Depuis qu’elle s’est engagée en 2013 au Sahel, pour contrer les groupes djihadistes qui voulaient en contrôler le cœur, l’armée française n’a jamais été mise en difficulté. Mais parce que le djihadisme se nourrit d’un ressentiment politique, ethnique et social, la victoire militaire est inaccessible. La France espère néanmoins pouvoir transférer un jour le fardeau sécuritaire aux forces locales, mauritaniennes, maliennes, burkinabées, nigériennes et tchadiennes. Elles sont aussi réunies depuis 2017 au sein d’une

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mer, 02/12/2020 - 10:27

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