
La ville turque Antalya a abrité le lancement des Rencontres préparatoires de la Conférence internationale sur les pays les moins avancés jeudi le 26 mai. La conférence est organisée sous les auspices et la supervision de l'Organisation des Nations Unies et en présence du Sous-secrétaire général et Haut Représentant pour les pays les moins avancés et les pays en développement Chandra Acharya. Cette conférence est importante car elle intervient à mi-chemin des dix ans du Programme d'action et durant la première année de mise en œuvre des objectifs de développement durable", a déclaré M. Acharya, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU. La Conférence d'examen à mi-parcours du Programme d'action d'Istanbul en faveur des PMA aura lieu à Antalya, dans le sud de la Turquie, du 27 au 29 mai. Adopté en 2011, le Programme d'action d'Istanbul (PAI) est une feuille de route internationale d'une durée de dix ans visant à faire bénéficier les PMA du développement durable. "Ce sera l'occasion de capitaliser sur la volonté commune de la communauté internationale de redoubler d'efforts pour accélérer le soutien aux PMA sur la base d'un solide leadership et d'une appropriation nationale", a ajouté M. Acharya. Selon des études menées par les Nations Unies, la croissance économique générale des PMA, qui représentent environ 12% de la population mondiale, a été positive depuis 2011, passant d'environ 4% en 2012 à 5,3% en 2014, a-t-il précisé. "Le problème est que cette croissance n'est pas partagée équitablement par tous", a-t-il souligné, précisant que près d'un quart des PMA ont un taux de plus de 7%. Le responsable de l'ONU a noté que des progrès devaient être réalisés dans plusieurs domaines, y compris le développement humain, l'accès aux réseaux Internet et téléphoniques, le développement des infrastructures, l'accès à l'énergie, la réduction des taux de mortalité infantile et maternelle, l'accès à l'enseignement primaire et la représentation des femmes dans les parlements. "Mais il existe bien d'autres défis. L'incidence de la pauvreté est encore très élevée dans ces pays, où presque la moitié de la population vit toujours en dessous du seuil de pauvreté", a-t-il ajouté. La Mauritanie est représentée par une délégation du ministère de l’économie et finance présidée par le conseiller du ministre.