
L’armée russe a annoncé, lundi 2 novembre, avoir pour la première fois mené des bombardements dans la région de Palmyre enSyrie, fief des djihadistes de l’Etat islamique (EI). Les avions russes y ont détruit une « position défensive » et des « batteries anti-aériennes »de l’EI, selon un communiqué du ministère de la défense.
L’EI contrôle Palmyre, ville connue pour sa cité antique, depuis le mois de mai, après avoir chassé les forces du régime de Bachar Al-Assad. Depuis, les djihadistes ont procédé à des exécutions sommaires et à de nombreuses destructions du riche patrimoine archéologique de la ville, inscrite au patrimoine mondiale de l’humanité par l’Unesco.
Des destructions régulières
Le 25 octobre, l’EI avait exécuté trois personnes en faisant exploser les colonnes de la cité antique, auxquelles ils les avaient attachées. Début octobre, les djihadistes avaient réduit en poussière l’arc de triomphe de la cité.
En septembre, l’EI avait détruit plusieurs des célèbres tours funéraires de la cité, uniques au monde, et en août, il avait amputé Palmyre de ses plus beaux temples, ceux de Bêl et Baalshamin, à coups d’explosifs.
Le groupe djihadiste a par ailleurs utilisé l’amphithéâtre de la cité antique, en juillet, pour servir de cadre à l’exécution publique et filmée de 25 soldats syriens par des adolescents.
AFP