La vision des adversaires de l'armée mauritanienne diffère de celle qu’ils avaient en 2005, affirme l’éminent journaliste Abou El Maali.Le confrère'ali est arrivé, après une tournée qui l’a menée sur les fronts de l’armée nationale rénovée, à la conclusion selon laquelle, la peur, les revers et l’humiliation ont changé de camp.
« Je suis arrivé au terme de ces visites en ma qualité de journaliste au constat, selon lequel, malgré les revers humiliants subis par l’armée mauritanienne, devant les forces militaires des Etats de la région, dont l'armée malienne, la vision des adversaires de l'armée nationale diffère de celle qu’ils avaient en 2005 », a-t-il conclu.
L’éminent journaliste a a fait ce témoignage au cours d’un colloque organisé par le Centre Al Arqam, de Communication et d’Etudes Stratégiques sur "L’Armée Nationale ... une décennie de rayonnement et de sacrifices »
Le commentaire du collègue s’est concentré sur son témoignage sur le terrain, puisqu’il a fait partie de la première délégation médiatique, qui a accompagnée l’armée, dans des visites effectuées à certaines bases de nos forces armées comme celles de « Lemreya » et autres, au lendemain du déploiement d’unités militaires rapides pour lutter spécialement contre le terrorisme.
« J’ai été impressionné par l'ampleur du développement enregistré par l'armée, par rapport aux années d’avant 2008 », a-t-il dit, qualifiant l’attaque meurtrière de la zone protégée de « Lemgheity » de véritable farce, au point que les groupes terroristes ont comparé l’armement saisi à celui qu’ils prennent sur les contrebandiers, en allusion aux modestes capacités de l’armée.
« La situation était différente après ma visite effectuée à Bassiknou et Tombouctou, eu égard à la puissance acquise par l’armée comme l’illustre ses offensives victorieuses de Hassi Sidi et de la forêt de Wagadou », a-t-il ajouté.
«Des Chefs de ces groupe que j’ai rencontrés m’ont avoué le changement de la donne, précisant que l’armée mauritanienne s’est considérablement développement, infligeant des défaites cinglantes leurs éléments, se disant tout de même soulagés par sa décision de ne pas entrer dans la guerre ».