
Le directeur général d’une société de la place affiliée à la Société Nationale Industrielle et Minière -SNIM- aurait procédé à d’importantes retenues de salaires sur ses agents. Le directeur de cette société (dont l’actuel premier ministre fût le directeur général) aurait averti par note de service son personnel sur les risques qu’il court en ne contribuant pas à la bonne marche de la société par son absence au travail.
« Des amputations qui varient entre 20, à 30 mille ouguiyas ont été faite sur presque tout le personnel » indique notre source. Seuls deux agents auraient « échappé » à cette guillotine budgétaire qui aurait surpris plus d’un agent.
La source de Cridem indique que « le directeur général ne pouvait continuer à fermer les yeux et s’installer pratiquement dans le déni face aux absences répétées des agents, c’est ainsi qu’il a installé des agents qui enregistraient les entrées et sorties de tout le monde ». Apparemment, ils n’ont pas chômé dans leur enquête, avec les retenues de salaires opérées sur des agents payés à ne rien faire.
Il ne fait pas l’ombre d’un doute que l’administration mauritanienne travaille au ralenti loin de tout encadrement revu pour être corrigé, tout le monde en convient,« que plusieurs fonctionnaires ne sont visibles au service qu’à la fin du mois pour prendre leurs bulletins de salaire, loin de toutes sanctions prévues par le code travail » indique notre source qui poursuit que dans le privé, cette conduite ne saurait être tolérée.
Ce directeur général qui visiblement ne semble s’embarrasser de circonlocutions, a su faire face à une situation qui est presque générale dans un pays où la citoyenneté responsable au travail pour une bonne gouvernance des politiques publiques n’est pas encore au rendez-vous.
ADN
Cridem