Le risque élevé d’un "passif économique" pèse sur la SNIM, dit le FNDU

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lun, 2015-03-23 08:38

Le front national pour la démocratie et l’unité n’a pas fait dans la dentelle. Il accuse les autorités de se livrer à des manœuvres dangereuses par négociateurs interposés pour créer une division ethnique dans les rangs des employés de cette société.

Le FNDU n’a pas aussi manqué du coup de souligner les conséquences graves de cette grève sur l’économie nationale. Cette situation risque non seulement de se répercuter sur les finances publiques mais aussi de créer un passif économique très lourd que les futures générations risqueraient de supporter.

Selon le FNDU, la grève qui frappe la SNIM ne pourrait être réglée que par un dialogue rapide et responsable entre les autorités et les employés loin de toute manipulations et récupérations politiques.

Depuis qu’ils ont déclenché la grève, les travailleurs de la SNIM n’ont cessé de tendre la main à l’employeur pour demander l’ouverture des négociations autour de la plateforme présentée par les délégués syndicaux.

Le Président de la République conditionne tout dialogue par un arrêt sans conditions de cette grève. Ce que les travailleurs n’entendent pas respecter. Les deux villes économiques du pays Zouerate et Nouadhibou sont durement frappées par le débrayage en raison de leur dépendance directe du fonctionnement de l’exploitation des activités minières. Zouerate a vu son économie chuté à plus de 75%.

Qualifiée de mamelle économique et financière principale du pays, la SNIM a déjà perdu de centaines millions d’Um depuis le déclenchement du débrayage, compromettant sérieusement la vie de milliers d’employés directs et indirects pour lesquelles elle constitue ainsi que pour leurs familles l’unique source de vie.

Tout effondrement de la société conduirait inéluctablement au renvoi dans la rue de tous ces employés et de leurs familles ainsi que des prestataires de la SNIM qui haussent déjà le ton pour attirer l’attention des autorités sur la rupture du nerf économique qui permettait à toute une communauté socioéconomique, commerciale et industrielle de mener une vie digne.

Amadou Diaara

 

Le Rénovateur Quotidien