’exercice militaire multinational flintlock, qui a réuni plus de 20 pays au camp Bangré de Kamboinsé non loin de Ouagadougou, a pris fin ce jeudi 19 avril 2018. Pendant deux semaines, les forces de défense et de sécurité des différents pays ont partagé leur savoir-faire et échangé leurs expériences.
Cet exercice se tient dans un contexte de menace accrue du terrorisme. C’est le chef d’Etat-major adjoint, le colonel major Gilbert OUEDRAOGO qui a présidé la cérémonie en compagnie du chargé d’affaires de l’ambassade des Etats unis et des troupes.
Les exercices de flintlock ont pris fin ce jeudi 19 avril 2018. Des militaires du Burkina, du Mali, de la Mauritanie, de la Pologne, de l’Espagne, des Etats-Unis, des Pays-Bas ont partagé leurs expériences en terme de sécurité. Les militaires africains ont pu ainsi bénéficier des formations de leurs homologues européens et américains. Pendant deux semaines, il y a eu des exercices de manœuvre en petites unités aux séances de tir, l’entrainement au combat en zone urbaine, le saut de parachute et les techniques de libération d’otages. Ce sont des acquis que le chef d’Etat-major adjoint de l’armée salue à sa juste valeur. Ces exercices sont bénéfiques, à en croire le colonel major Gilbert OUEDRAOGO. Ils auront permis selon lui de renforcer les capacités des unités d’opérations spéciales de ces armées dans la lutte contre le terrorisme. Pour lui, les hommes pourront répondre efficacement aux crises sous régionales et régionales à travers l’interopérabilité des forces.
Le chargé d’affaires a apprécié positivement ce regroupement de militaires et de forces spéciales avec en ligne de mire la lutte contre le terrorisme. Pendant cette rencontre, les formations se sont passées dans une ambiance bon enfant note le diplomate américain. Cela est à mettre au compte des Burkinabè qui ont réservé un accueil chaleureux aux participants. Ce qui l’amène à dire que la chaleur humaine a éclipsé la chaleur climatique. Il voit en cette réussite la volonté pour les pays comme le Burkina Faso, le Mali et la Mauritanie de vaincre l’insécurité.
C’est aussi une volonté de protection mutuelle croit-il savoir. Le chef d’Etat-major adjoint de l’armée burkinabè a souhaité bon retour aux militaires étrangers dans leurs pays respectifs.
Rendez-vous est donc pris pour l’édition 2019. En 2019, le Burkina accueillera le siège de l’exercice de flintlock. Avant de se dire aurevoir, les militaires ont partagé un repas. Pour la Mauritanie, le Burkina et le Mali, ce n’est qu’un petit aurevoir. Ils vont se retrouver dans les frontières et sur les terrains de bataille dans le cadre du G5 Sahel.
Dimitri OUEDRAOGO
Bonaventure PARE
Lefaso.net