Branle bas de combat dans le milieu des opérateurs de la pêche ! Il fallait s’y attendre.
La reconduction de l’accord la semaine dernière entre le département de la Pêche et la société chinoise polyhondong fisheries après des mois d’âpres négociations ne leur convient pas du tout Le renouvellement du protocole avec cette société, a donc mis l’eau à la bouche de certains opérateurs.
C’est le cas, entre autres, de «quelques armateurs "véreux" (qui) chercheraient à s’accaparer du secteur. Ces hommes, tellement agités par ce protocole , déroulent une communication dont le seul but est d’embrouiller la démarche logique qui a caractérisé cette opération et ainsi se positionner en éternels courtiers dans le secteur», a indiqué à « rimeco », une source proche du dossier.
Du coté du département des pêches , on semble fortement gargarisé de l’accord trouvé avec les partenaires chinois « qui ont fini par faire beaucoup de concessions à la fois sur leur quota de captures des poulpes en passant par le paiement des taxes de commercialisation et d’autres droits ne figurant poutant pas dans la convention initiale », indique notre source.
On rappelle que les professionnels du secteur avaient en 2011 carburé à fond contre cette convention, qui à les en croire les priveraient de réaliser de substantiels bénefs. Au terme de la dite convention, la société s’est engagée à construire un complexe de pêche traitant sur place les captures de ses navires et employant quelque 2500 personnes.
A l’époque, de telles promesses nécessitant un investissement de 100 millions de dollars US avaient servi d’argument massue pour le ministre des Affaires économiques et du Développement, Sidi Ould Tah, qui avait balayé d’un revers de la main les protestations des armateurs nationaux et des députés de l’opposition qui dénonçaient un accord léonin parce qu’il donne une large accessibilité aux ressources halieutiques nationales et coure sur une période de 25 ans.
Fall Mohamed
Rimeco