Le Ministère de la Jeunesse et des Sports organisera du 20 au 22 juillet une grande rencontre de la jeunesse africaine, intitulée : « Forum africain sur le développement et la paix durable ».
L’événement est placé sous le haut patronage de son excellence le Président de la République. Il est appuyé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD ) et l’Organisation Internationale de la Migration ( OIM ).
Pendant ces journées plusieurs délégations de jeunes venues de tous les coins du continent auront l’occasion de plancher sur les questions du moment qui les interpellent au premier chef. Les défis sont nombreux à relever pour que les jeunes d’Afrique arrivent à jouer pleinement leur rôle en matière du développement et l’encrage de la paix durable.
Avec 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans, l’Afrique a la population la plus jeune au monde. Selon le rapport perspectives économiques en Afrique, établi en 2012 notamment par la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et l’Organisation de coopération et de développement économiques des pays industrialisés (OCDE), ce chiffre devrait doubler d’ici à 2045.
Le drame est que ces jeunes représentent les 60% des chômeurs en Afrique d’après les chiffres de la Banque Mondiale Laetitia Sagno chargée de mission du Centre d’étude et de Prospective Stratégique dans son article « La jeunesse africaine, levier de développement ou bombe à retardement » tire sur la sonnette d’alarme sur le danger que pourrait représenter cette jeunesse démunie :
« Le plus grand écueil à éviter est celui de la violence car quand on est jeune et qu’on n’a rien à perdre, le risque est que les conflits peuvent rapidement devenir une activité voire même rentable ». A savoir que l’écrasante majorité des recrues des organisations terroristes en Afrique en ce moment appartiennent à cette franche de la population.
D’où l’importance des assises de Nouakchott qui ne manqueront pas de tracer des voies de salut pour la jeunesse africaine. Une fois de plus il faudra reconnaître que le département de la jeunesse remplit pleinement sa mission depuis que Madame Coumba Ba est à sa commande.
Yero Amel Ndiaye
cridem