Un communiqué publié par la Communauté Urbaine de Nouakchott (CNU), dégage une contradiction manifeste, répartissant les cimetières en deux catégories, l’une pour les nantis, l’autre pour les démunis.La CUN a même conditionné tout nouvel enterrement dans les cimetières du Ksar et d’Arafat dans la capitale Nouakchott, fermés en raison de leur surpeuplement, par une autorisation du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz.
Ce qui dénote d’une volonté de nuire au Chef de l’Etat dés lors où la fermeture des cimetières précités signifie qu’ils ne peuvent plus accueillir de nouveaux morts et qu’en conséquence ne nécessitent pas une autorisation.
Les cimetières sont par ailleurs des lieux publics où il n y a pas de privilèges particuliers, notamment en terre d’Islam.
Citer le nom du Président de la République dans de tels communiqués nuit en conséquence aux visiteurs du cimetière et au Chef de l’Etat.
C’est d’autant vrai que personne ne reportera l’enterrement de son défunt jusqu’à l’obtention d’un avis présidentiel.
La CUN ne fait donc que priver les pauvres et les démunis des droits d’inhumation dans un cimetière public, et plus grave, mêle la personnalité du Président de la République dans un communiqué sans tenir respect de ses droits juridiques constitutionnellement reconnus, comme elle blesse les sentiments des parents des personnes inhumées et des visiteurs des cimetières qui sollicitent des services d’inhumation.
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