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Tout le monde sait, qu’ils partagent des principes communs, dont le plus important, est l’accumulation de la richesse sur le compte de la Patrie. Ils partagent aussi la passion du « paraître », du trafic des consciences, du sabotage de l’unité nationale et du morcèlement de sa composition sociale et de sa cohésion nationale. Il n’est pas surprenant qu’ils partagent leur sale jeu, confectionné lors d’un dîner, préparé quelque part, dans un quelconque pays, sioniste, oriental ou occidental soit-il. Un jeu de hasard et du pari, qu’ils ont en commun, afin de conspirer contre une Nation, ayant accueilli les cendres de leurs pères et de leurs mères ; contre un pays dans lequel ils sont nés et ont grandi ; œuvrant aujourd’hui, de toutes leurs forces, à déstabiliser le pays, à travers la diffusion de rumeurs trompeuses ; l’unique arme qu’ils détiennent. C’est dans ce cadre, que Mohamed Ould Bouamatou et son nouveau et inséparable compagnon Biram Ould Dah Ould Abeid ont regagné hier le Sénégal voisin, bravant la longue distance géographique qui sépare leur lieu de séjour préférentiel (Marrakech – Abidjan). Mais partant de l’enseignement du célèbre proverbe, selon lequel, « qui se ressemblent s’assemblent », il n’est pas étonnant qu’ils viennent à Dakar pour une mission comme celle-ci ; mais plutôt, de se réunir sur cette terre pour comploter contre les intérêts mauritaniens, que les médias sénégalais leur ouvrent grands leurs colonnes, qui leur étaient, au vu et au su des autorités, inaccessibles auparavant, , devant celui qu’ils ont mandaté ; étant vraisemblablement le meilleur; pour faire des sorties médiatiques dans un Etat, qui devient, sans avis préalable, l’ami des trois ; suscitant du coup de nombreuses questions sur ce contexte temporel particulier, marqué par le lancement en Mauritanie, d’un dialogue national inclusif. La question qui se pose d’elle-même et de manière pressante est : jusqu’à quand, les autorités mauritaniennes continueront à observer la neutralité dans les conflits politiques qui minent leur environnement sous-régional, refusant de procéder, exactement à l’aune de ces parties hostiles, en accueillant leurs opposants ; ces Etat qui leur ont déclaré implicitement la guerre et ciblé leur stabilité. Une question qui s’interroge également, pourquoi Nouakchott, n’a pas ouvert ses médias aux opposants des régimes dans ces Etat, pour exprimer en toute liberté le train de vie misérable qu'ils endurent dans leur pays ; la censure et la confiscation des libertés auxquels ils s’exposent. Il est grand temps qu’ils prennent conscience de notre aptitude d’appliquer la célèbre règle de la diplomatie « traiter l’autre comme il vous traite », ou encore, comme le dit notre dicton populaire « Ili Athak Ma Athey, , Chik Inak Bla Sineine », soit littéralement, « se laisser morde sans faire de même, fait croire qu’on est édenté.