Informée par la population d'une attaque terroriste en préparation à Kidal, une trentaine de militaires rattachés à la force Barkhane sont intervenus mardi 14 février pour contrecarrer un projet d'attentat à l'engin explosif improvisé.
Le ministère de la Défense français n’a pas tardé à s’en féliciter. Sur son site, un communiqué informe avec précision du déroulé de l’opération survenue mardi 14 février et qui a conduit à tuer dans l’œuf un attentat en préparation.
Dès l’alerte donnée par des personnes issues de la société civile, « un groupement tactique désert infanterie (GTD) composé d’une trentaine de militaires a lancé une opération de sécurisation de zone au nord-est de Kidal », est-il indiqué. Une intervention qui a permis « de neutraliser un plot logistique (sic) terroriste et 15 obus de mortier de 60mm équipés de 15 fusées avec dispositif de mise à feu », ajoute t-il.
Succès à répétition
Un communiqué qui permet en outre de communiquer les succès récents de l’opération Barkhane.
« Cette opération réactive s’inscrit dans la dynamique de celles de la semaine dernière, où trois engins explosif improvisés avaient été découverts puis neutralisés dans le nord du Mali. À Kidal déjà, un engin du même type particulièrement dangereux, composé d’obus de mortier reliés entre eux, avait été neutralisé en pleine ville le 8 février par la force Barkhane. Peu après, deux autres avaient été détruits au nord de Gao par les FAMa (Forces armées et de sécurité du Mali, ndlr) et près d’Ansongo par la Minusma », souligne le ministre de la Défense.
Lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhane mobilise actuellement près de 4 000 militaires français dans une région du Sahel en proie aux attaques terroristes.
Jeune Afrique