Libye: le groupe des 5+5 exprime son soutien à Fayez el-Sarraj

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sam, 2016-10-29 21:36

Ce vendredi se tenait à Marseille la treizième réunion de « Dialogue 5+5 » des ministres des Affaires étrangères des dix pays de la Méditerranée occidentale (France, Portugal, Espagne, Italie, Malte, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie, Tunisie), co-présidée par le Français Jean-Marc Ayrault et le Marocain Salaheddine Mezouar. 

Les débats ont notamment porté sur la situation en Syrie ainsi que sur la prochaine COP 22 au Maroc, mais les échanges se sont surtout focalisés sur la Libye.

Avec notre correspondant à Marseille, Stéphane Burgatt

C’est un soutien sans faille qu’ont exprimé les neuf ministres des Affaires étrangères présents à leur homologue libyen. Pour le Marocain Salaheddine Mezouar, qui coprésidait cette réunion, la solution pour la Libye passe par le strict respect des accords de Skhirat

« Dans cet accord, il y a un Conseil, un gouvernement de transition, un Parlement pour permettre à la Libye de rentrer dans la normalité et de commencer à construire ses institutions. Toute déviation par rapport à ça peut être absolument dramatique pour les Libyens », prévient-il.

Et s’il martèle lui aussi sa solidarité avec le gouvernement de Fayez el-Sarraj, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault en appelle à une ouverture et au dialogue avec le leader rival, le général Khalifa Haftar« Le gouvernement de M. Sarraj va faire des propositions d’élargissement ; nous le souhaitons. S’agissant par exemple du général Haftar, il faut dialoguer avec lui. Mais il y a une règle de base, c’est que le gouvernement civil dans une démocratie doit avoir la primauté sur les militaires. Mais on a besoin des militaires », concède-t-il.

Très attentif aux conclusions publiques de cette réunion, le Libyen Mohamed Taher Siala apprécie la dynamique. « Pour le moment, c’est plus un soutien moral, parfois humain. Mais il nous faut maintenant du concret », a-t-il déclaré.

En réponse à de récentes critiques, Jean-Marc Ayrault dément toute volonté d’ingérence dans les affaires libyennes et appelle à une nouvelle réunion du 5+5 entièrement dédiée au contexte local.

 

RFI