D’après une source de sécurité algérienne, le corps d’Hervé Gourdel a été retrouvé mercredi non loin de Tizi Ouzou. Ce randonneur français a été enlevé et décapité en fin septembre dans cette région par des djihadistes autochtones se disant affiliés à l’organisation de l’Etat Islamique (EI).
La dépouille du ressortissant tricolore de 55 ans a été retrouvée par l’armée à Ait Ouabane en Kabilye. Selon une autre source, le corps dépourvu de tête a été inhumé dans la région montagneuse d’Akbil, distante de 160 km au sud-est d’Alger. D’après des informations émanant d’une source proche des services de sécurité algériens, la tête était séparée du reste de la dépouille, les deux parties ayant été ensevelies à des emplacements différents. La même source a indiqué que l’armée a dû solliciter l’aide d’artificiers avant de procéder à l’exhumation, des mines ayant été dissimulées dans la zone où le corps avait été enterré. Les autorités locales se sont empressées d’envoyer des enquêteurs sur place. Cette mission est coordonnée par un procureur et le juge responsables de cette affaire. Très prochainement, une autopsie devrait être effectuée.
Quelques temps après la mort d’Hervé Gourdel, son assassinat a été revendiqué par le groupe Jund al-Khilafa.Ainsi,3 000 soldats ont alors été déployés pour traquer les membres de ce mouvement djihadiste. Cette opération a permis d’arrêter un des leurs. Sur base des informations fournies par ce détenu, les militaires poursuivent leurs recherches, depuis mercredi, dans les communes voisines d’Abu Youssef et d’Akbil. Ces missions sont effectuées par une unité spécialisée dans la lutte anti-terroriste, soutenue par une brigade cynophile.
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