Le député Biram Dah Abeid a accusé le Procureur de la République au Hodh Gharbi d’œuvrer à occulter, ce qu’il a appelé des faits avérés se rapportant au cas d'esclavage mis à nu dernièrement au niveau de cette Wilaya.
Le Parquet général du Hodh Charghi s’emploie afin de trouver une formule permettant aux accusés d’échapper aux sanctions prévues par la loi en cas d’espèce, a-t-il dit dans un enregistrement audio, qu’il a distribué aujourd’hui vendredi 12 novembre courant.
Également président de l’Initiative de Résurgence du mouvement Antiabolitionniste (IRA), Ould Abeid indexe le Parquet général du Hodh Gharbi de monter un autre dossier se rapportant à cette affaire d’asservissement, qualifiant la justice de « dégénérée et déchue ».
La dénonciation de l’esclavage est irréversible et ne peut être contrée par le Parquet général, a-t-il ajouté, appelant toute la classe politique et des droits de l'homme à se tenir aux côtés des victimes et à ne pas laisser ce qu'il a appelé les faits passés inaperçus.
Le mouvement IRA avait annoncé lundi dernier la découverte de ce qu'il a appelé un cas d'esclavage à « Ain Varba » à l’Est du pays.
Ce que l’autre partie, representée par Cheikhna Ould Chehlaoui, a catégoriquement démenti, qualifiant le présumé cas de « mensonges et ruses d'Ira », indexant le mouvement d’œuvrer dans le but de perturber l'entité et l'harmonie de la société.
