L'actualité mauritanienne dans la presse régionale et française

L'actualité mauritanienne dans la presse régionale et française

Les journaux régionaux et français se sont intéressés à plusieurs sujets d’actualité de la Mauritanie, dont le décès de l’ancien président Sidi Ould Cheikh Abdellah et les relations mauritano-marocaines.

RFI a écrit un article sur le défunt président, disant :"Premier président démocratiquement élu à l’issue de la présidentielle de 2007, Sidi Ould Cheikh Abdallahi n’a été Chef de l’État que durant seize mois », et d’ajouter : «Le 6 août 2008, il est renversé par un coup d’État militaire initié et exécuté par son chef d’état-major particulier, le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Il est ensuite assigné à résidence dans le village de Lemden, à environ 200 kilomètres d’Aleg, la capitale de sa région natale ». 

Le site d'investigations français Mediapart a écrit également sous le titre: « Mauritanie: l’ex-président Abdallahi, démocratiquement élu en 2007, est décédé » un article, disant :« L’ancien chef de l’Etat mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président du pays démocratiquement élu en 2007 et renversé par un putsch l’année suivante, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Nouakchott ».

Le journal Le figaro a publié aussi un long article sur le regretté et évoqué son expérience en tant que ministre à l'époque du premier président, Moktar Ould Daddah (1960-1978) et plus tard sous le règne de Maaouiya Ould Taya (1984-2005).

« Ancien ministre sous le premier président Moktar Ould Daddah (1960-1978) et plus tard sous Maaouiya Ould Sidi Ahmed Taya (1984-2005), Sidi Ould Cheikh Abdallahi a été notamment conseiller économique du gouvernement koweitien. Il s'était ces dernières années retirées de la vie politique et était resté très discret », souligne le journal.

Et d’ajouter : « Cet homme pondéré, réputé pieux, était un membre d'une branche sénégalaise de la confrérie des Tidianes, fondée par un chef religieux sénégalais Cheikh Ibrahima Niass et basée à Kaolack (centre du Sénégal) où il assistait souvent à la fête marquant l'anniversaire du prophète Mahomet ».

Le journal Jeune Afrique quant à lui, est revenu de nouveau sur le différend opposant l'actuel président et son prédécesseur sous le titre: " Mauritanie – Affaire Aziz : le dilemme de Ghazouani ", disant : « D’abord réticent à voir son prédécesseur et ex-ami visé par une enquête, le chef de l’État ne peut plus donner le sentiment de reculer. Au risque d’affaiblir la fonction présidentielle ».

Le journal s’est appesanti sur le début du différend à la veille du l’avant dernière célébration de la fête de l’indépendance, et le refus de l'ancien président de répondre à l’invitation de son successeur, jusqu’à le lancement de l'enquête parlementaire et de l'instruction judiciaire, et ce qu'il a soulevé au sujet de la question de "l'immunité présidentielle" contre les poursuites, à l’exception de la Haute Cour de Justice.

L'ancien ministre des Affaires étrangères et ex représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies Ahmedou Ould Abdallah, a accordé pour sa part, un entretien à RFI sur les conditions dans lesquelles est intervenue l’indépendance nationale de la Mauritanie, alors âgé de 20 ans à l’époque.

Ould Abdallah a déclaré: " Les espoirs déçus, c’est par exemple cette absence d’intérêt pour la modernité. Je trouve dommage que la Mauritanie n’attache pas une importance à l’urbanisation de la ville de Nouakchott. Le fait que nous puissions penser que nous allons nous développer par nos propres moyens et que beaucoup de l’élite gardent encore une mentalité de guerre froide contre la présence d’investisseurs étrangers me préoccupe. Je souhaite que la Mauritanie s’ouvre davantage aux investisseurs privés comme résidents dans ce pays".

mer, 02/12/2020 - 12:18

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