Les ex-sénateurs mauritaniens ont décidé au cours d'une réunion tenue mardi soir, 17 décembre courant, d’ester en justice l’ancien Chef d’État Mohamed Ould Abdel Aziz.
Ils ont convenu également de faire bouger des dossiers émis précédemment contre des responsables, se rapportant à l’injustice dont ils ont été victimes au cours des années passées.
La justice n’était pas indépendante sous l’ex-régime, ont dit les anciens parlementaires, l’accusant de subordination au président, qui l’instrumentalise selon ses intérêts.
Les amendements constitutionnels en vertu desquels, avait été annulée leur chambre, n’étaient pas intégres au plan juridique comme ils étaient techniquement faux, ont-ils rappelé, les qualifiants de fait accompli imposé par une personne qui n'est plus au pouvoir.
La Mauritanie doit engager un dialogue pour discuter tous ces problèmes, sans concessions aucune, ont-ils ajouté.
Ils ont suivi par ailleurs un exposé présenté par une commission d’ex-sénateurs reçus dernièrement par le Premier ministre ; lequel, s’est engagé à’examiner les doléances portées à sa connaissance, dont le mépris subi par les ex sénateurs sous le régime passé, l’emprisonnement de certains d’entre eux et l’accusation sans procès d’autres.