Après une attente de trois jours, la montagne a finalement donné naissance au premier bébé tant attendu par les Sénégalais. Le vendredi 5 avril, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé la liste des membres de son gouvernement.
Ce premier gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est composé de 25 ministres, dont 4 femmes et 5 secrétaires d’État. Il est notable pour la présence d’officiers supérieurs à des postes clés, notamment au ministère des Forces armées et au ministère de l’Intérieur, dirigés respectivement par le Général Birame Diop et le Général Jean Baptiste Tine. Outre ces ministères de souveraineté, d’autres départements hautement stratégiques, tels que l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’Innovation, l’Industrie et le Commerce, l’Économie, le Plan et la Coopération, ainsi que les Finances et le Budget, sont dirigés par des experts aguerris.
Cette composition semble résulter d’une analyse approfondie des défis nationaux, avec une volonté de constituer une équipe diversifiée et compétente pour y faire face. Le Premier ministre avait d’ailleurs annoncé cette orientation dès sa nomination le 2 avril, affirmant que ce gouvernement était conforme au projet pour le Sénégal. Le nouveau Premier ministre, avec fermeté, souligne que ce gouvernement incarne le projet de transformation systémique plébiscité par le peuple sénégalais lors de l’élection présidentielle.
Sur la base des orientations du président de la République, ce gouvernement de résultats et d’actions s’engage autour de 5 priorités majeures.
« En premier lieu, l’attention est portée sur la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat, ainsi que sur l’emploi des jeunes et des femmes.
En second lieu, l’accent est mis sur la lutte contre la vie chère et sur l’amélioration du pouvoir d’achat des populations.
En troisième lieu, l’importance est accordée à la justice, à la protection des droits humains, à la bonne gouvernance, à la transparence, à la reddition des comptes, ainsi qu’à l’amélioration du système démocratique et électoral.
En quatrième lieu, l’objectif est de renforcer la souveraineté économique, de favoriser l’exploitation optimale des ressources naturelles, et de promouvoir la prospérité ainsi que le développement endogène global et durable du Sénégal.
En cinquième lieu, la priorité est donnée à la consolidation de l’unité nationale, à la cohésion sociale et territoriale, ainsi qu’au renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays », confie Ousmane Sonko.