75 millions de euros. C’est ce qu’exigeait Mattel pour céder 51% de son tour de table au français France Télécom (Orange). Celui-ci n’entendait pas dépasser les 50 millions d’euros selon une offre dont la période de validité a expiré le 31 mars.
Filiale de Tunisie Telecom, Mattel fait l’objet d’un intérêt grandissant de la part de divers opérateurs. Orange, de son côté, a toujours refusé d’aller au délà de ce montant de 50 millions d’euros, expliquant qu’il devrait non seulement prendre en charge le passif d’endettement de Mattel évalué à 25 millions d’euros, mais aussi moderniser le réseau pour améliorer la qualité de service et rendre l’entreprise plus concurrentielle.
En somme, argue les négociateurs français, le rachat, l’apurement et le repositionnement coûteront plus de 75 millions d’euros. Une évaluation qui ne convainc pas la partie mauritani-tunisienne qui sait tout l’intérêt que suscite Mattel dans les pays du Golfe.
L’intransigeance des deux parties est-elle insurmontable ? En tout cas une réunion feutrée entre les actionnaires de Mattel, des représentants mauritaniens et tunisiens s’est tenue il y a deux semaines à Paris.
Les différentes parties présentes auraient échangé sur deux points pour permettre l’entrée d’Orange dans le capital de l’entreprise : soit le retrait de l’un des actionnaires au profit du groupe, soit l’entente sur une nouvelle forme de partenariat.
Financial Afrik