Une organisation réclame une nouvelle loi foncière en Mauritanie

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dim, 2015-05-24 14:35

Les Forces Progressistes pour le Changement (Fpc) en Mauritanie, ex Flam-mouvance nationaliste négro-africaine, dénoncent la politique d’accaparement des terres dans la vallée du fleuve Sénégal et proposent une réforme foncière, dans une déclaration rendue publique vendredi.

« Les terres de la vallée du Fleuve constituent un patrimoine devant profiter à l’ensemble de la communauté nationale et leur gestion doit être régie par des lois claires inspirées de l’esprit républicain, lesquelles s’appliqueraient avec une rigueur égale sur les oasis du nord et du centre du pays », note la déclaration.

" La terre en Afrique est un bien économique précieux, chargé de symbole, d’émotion, de tradition puisés dans la culture des peuples. Son exploitation durable doit être fondée sur la justice et l’équité, dans un souci de préservation de la paix sociale », dit la déclaration.

Pour cela, les Fpc avancent une série de propositions : un accès à la terre d’abord et en priorité aux autochtones et locaux dans le respect de la propriété privée. Les droits des propriétaires terriens seront reconnus en faisant place aux nationaux sans terres. Les surfaces inondables seront attribuées aux populations locales.

Une zone située à 12 km du Fleuve sera réservée aux investisseurs nationaux et sous- régionaux. Quant aux investisseurs internationaux, ils seront autorisés à exploiter une zone située à 20 km du lit du fleuve, préconise la déclaration.

« L’exploitation de ces terres se fera ainsi dans un équilibre qui préserve les droits séculiers des paysans (accès à la terre), des pêcheurs (droit fluvial), avec des couloirs de parcours pour l’accès du bétail au fleuve (droit pastoral)", ajoutent les Fpc, dénonçant des décisions récentes prises contre l’intérêt des populations dans plusieurs localités (Donaye, Boghe, Dar El Barka….), notamment « le bradage du peu de terres qui reste à certains pays musulmans (Soudan, Arabie Saoudite)-acquéreurs et complices ».

La question de l’accaparement des terres est une équation brûlante dans plusieurs pays africains, dont certains ont commencé à adopter des mesures pour désamorcer ce que de nombreux spécialistes présentent comme une bombe.

 

Pana