
Les discussions à Genèvesur la Syrie doivent mettre un terme aux violations des droits de l'homme et du droit humanitaire, a dit lundi le Haut Commissaire aux droits de l'homme. Il rejette tout scénario d'amnistie pour les crimes de guerre et ceux contre l'humanité.
Après près de cinq ans de conflit, "des dizaines de milliers de personnes sont détenues arbitrairement", a dit devant la presse Zeid Raad Al Hussein. Ces personnes doivent être libérées, a-t-il affirmé. Autre élément, "il faut mettre un terme aux exécutions publiques".
Le Haut Commissaire s'exprimait alors qu'une réunion entre l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura et la délégation du gouvernement, prévue dans la matinée, a été repoussée.
La situation des réfugiés qui arrivent en Europe continue à le préoccuper, notamment le prélèvement de leurs ressources à leur arrivée par le Danemark, mais aussi la Suisse. Cette politique "est particulièrement cruelle et sensible", dit M. Al Hussein. "Beaucoup de ces réfugiés ont été témoins d'atrocités et sont traumatisés".
Les récentes attaques en Allemagne contre des femmes par des migrants l'inquiète également. "Ces personnes doivent être sous enquête et poursuivies sur une base individuelle", dit M. Al Hussein, tout en mettant en garde contre une"stigmatisation d'une population entière". Et d'appeler leur communauté ou leur famille à leur faire comprendre qu'il faut accepter les traditions culturelles du pays qui les accueillent.
Romandie News