
La capitale nigérienne, Niamey, accueillera le mercredi 7 février prochain, la 18ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresses au Sahel (CILSS.
Au cours de cette rencontre, les chefs d’Etat et de gouvernement des treize Etats-membres du CILSS dont la Mauritanie, représenté à cette conclave par Son Excellence le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, pencheront sur la vie, les activités et les perspectives d’avenir de leur institution commune.
Des décisions seront également prises afin d’accompagner le CILSS à mieux orienter ses actions, en vue de relever les défis de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et de la pauvreté, au profit des populations sahéliennes et ouest-africaines.
Cette conférence a été précédée par la 25ème réunion du Comité Régional de Programmation et de Suivi (CRPS), tenue du 02 au 4 février courant, et la 53 ème session ordinaire du Conseil des ministres, organisée aujourd’hui le 05 février.
Ces différentes réunions seront l’occasion, pour les experts, ministres et chefs d’Etat et de gouvernement des États-membres du CILSS, de dresser le bilan de l’organisation depuis la dernière conférence tenue en avril 2015 à Bamako, au Mali, et de donner les grandes orientations stratégiques pour les années à venir.
En effet, au cours de la réunion du Comité Régional de Programmation et de Suivi (CRPS), plusieurs documents seront examinés et validés, en vue de faire des recommandations à la 53ème session du Conseil des ministres.
Il s’agit, notamment, du rapport du Secrétaire exécutif; de l’état de mise en œuvre des recommandations et décisions de la 52ème session du Conseil des ministres; de la réforme institutionnelle et organisationnelle du CILSS; des différents documents statutaires et dossiers spécifiques (rapport de résultats, rapports administratifs et financiers, Plan d’opération et projet de budget 2018).
Depuis 2015, sous la présidence du chef de l'Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita, le CILSS a enregistré d’importants acquis se traduisant, notamment, par le fonctionnement normal des organes de gestion, la modernisation des outils de gestion administrative, financière, comptable et des ressources humaines.
A cela, s’ajoutent l’augmentation des contributions des Etats, le recouvrement progressif des arriérés de cotisation des pays membres, l’adoption d’une nouvelle grille salariale et de nouvelles indemnités pour le personnel de l’Institution, et la mise en œuvre de nombreux projets et programmes pour renforcer la résilience des populations vulnérables.
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