Quels espoirs pour l'accord Sénégal-Mauritanie sur le gaz ?

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mar, 2018-02-13 10:55

L'accord signé le 9 février entre la Mauritanie et le Sénégal permettra l'exploitation du gisement gazier offshore commun « Grand Tortue-Ahmeyim » (GTA) de 450 milliards de mètres cubes à partir de 2021.

 

La Mauritanie et le Sénégal ont signé, vendredi 9 février à Nouakchott, un accord de coopération pour l’exploitation du champ gazier offshore de « Grand Tortue-Ahmeyim » (GTA) à cheval sur leur frontière commune. Cet accord, dont le contenu (taxes et partage des revenus entre les deux États et les compagnies pétrolières), demeure inconnu, permettra au découvreur américain Kosmos Energy et à la major britannique BP de décider, au cours de cette année, le lancement de l’exploitation d’un gisement estimé à 450 milliards de mètres cubes, soit l’équivalent de 14% des réserves de gaz nigérianes.

 

Champs gazier entre la Mauritanie et le Sénégal (source : Kosmos Energy)

 

 

Deux barges flottantes

« Tortue » est la principale découverte gazière en Afrique depuis celle du champ égyptien de « Zohr » en 2015 qui lui est un peu supérieur. Sa mise en exploitation pourrait intervenir en 2021, si les fonds nécessaires au chantier sont levés rapidement.

 

Afin d’éviter de devoir négocier des installations à terre et donc des disputes entre les deux États pour savoir qui les hébergera, Kosmos et BP ont prévu de positionner deux barges de liquéfaction flottantes, plus connues sous le nom de « Floating Liquefied Natural Gas » (FLNG), sur la frontière maritime. Ces plateformes géantes liquéfieront le gaz extrait avant qu’il soit embarqué sur des méthaniers, comme cela se pratique déjà en Australie et en Malaisie.

 

Dakar et Nouakchott peuvent compter sur d’importantes quantités de gaz à prix négocié destinées à faire tourner leurs centrales électriques hybrides (fuel-gaz) alimentées aujourd’hui uniquement au fuel plus coûteux.

 

Ce n’est qu’à la fin des années 2020 qu’ils percevront pleinement leur part contractuelle de la vente du gaz, car il est traditionnel en matière d’hydrocarbures que les opérateurs commencent par se rembourser des frais importants qu’ils ont engagés pour la prospection et le développement du projet.

Jeune Afrique