31 officiers supérieurs inaugurent dès le mois d’octobre 2018, la toute première école de guerre baptisée Collège de Défense du G5 sahel (CDG5S) basée à Nouakchott en Mauritanie.
L’information circule depuis le vendredi 25 avril 2018 sur le blog de M. Michel Charles, coopérant défense pour le Sahel. « Dès la création du G5 Sahel, les Etats ont souhaité regarder vers l’avenir : pas de développement, pas de sécurité, sans formation des cadres. Ainsi, dès le 16 février 2014, date de création de cette jeune organisation interétatique, les chefs d’Etats ont souhaité mettre en place une école de guerre destiné à participer au renforcement de la paix et de la sécurité dans le sahel. Ce centre de formation de haut niveau, baptisé« Collège de Défense du G5 Sahel (CDG5S)» est basé à Nouakchott, et bénéficie d’infrastructures de grandes qualités, construites pour son usage, et terminées en 2016 » écrit Charles Michel.
Le projet est soutenu d’après l’expert, par la France, par l’intermédiaire de la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, mais aussi par l’Allemagne, les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis, l’Egypte, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, l’OTAN, l’Union Européenne, le CICR ou encore la fondation Konrad Adenauer.
« Fort de ces appuis et de l’intérêt qu’elle suscite, le collège va former les futurs officiers brevetés d’état-major en dix mois de scolarité et ainsi, créer et développer une école de formation de haut niveau qui renforcera les capacités des armées nationales du G5 Sahel confronté à des défis sécuritaires importants. Le CDG5S va ainsi allier à une formation opérationnelle très solide, une compétence académique, sanctionnée à partir de la seconde année de formation par un master 2 en « défense et relations internationales. Opérationnel depuis le 2 février 2018, le CDG5S monte en puissance avec la formation de ses formateurs. Prévue sur six mois, elle vise à préparer la rentrée de la première promotion de 31 officiers supérieurs d’octobre 2018 puis la capacité de formation augmentera progressivement, d’ici trois ans, à 45 stagiaires » conclut l’auteur.
Philippe Kouhon
Afrikipresse.fr