Mauritanie: à Zouerate, le président demande aux mineurs de la patience

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jeu, 2015-04-16 07:00

Les négociations, entre la SNIM, la grande société minière mauritanienne, et les délégués du personnel, reprendront jeudi. Les deux parties se sont vues ce mardi, mais ont finalement suspendu leur rencontre après quelques discours, le temps de laisser la SNIM statuer sur le cas du seul gréviste qu'elle refuse de réintégrer.

C'est en contrepartie de ces négociations sur des revendications salariales et sociales que les grévistes avaient accepté, il y a une dizaine de jours, de mettre fin à leur grève qui a duré plus de deux mois. Malgré les deux premières rencontres déjà organisées, aucune discussion sur le fond n'a pour l'instant eu lieu entre la SNIM et les délégués du personnel. 

Seules les modalités des pourparlers et certaines conditions préliminaires ont été évoquées. Les deux parties sont à l'heure qu'il est d'accord sur une chose : il faut tourner la page de la grève et du conflit. Les délégués du personnel se disent également prêts à faire des compromis à la hauteur de ceux que pourrait faire laSNIM.

Des compromis, le président mauritanien, Mohamed ould Abdel Aziz aimerait bien que les travailleurs en fassent. A l'occasion d'une visite dans la région deZouérate lundi soir, il a reçu les délégués du personnel et des cadres de la SNIMà dîner. Un repas, pour expliquer à nouveau ce qu'il a déjà dit, à savoir qu'il fallait être patient pour réclamer des hausses de salaire, car la société minière est frappée de plein fouet par la baisse des cours du fer.

Éviter la politisation, éviter les revendications surréalistes, c'est le message que le chef de l'Etat a aussi fait passer aux représentants des grévistes. Des propos que la CGTM qualifie de pressions, à quelques heures de la reprise des négociations.

La centrale syndicale majoritaire à la SNIM aurait aimé que le chef de l'Etat exprime plus de compassion à l'égard des travailleurs. Pour la CGTM, cette visite présidentielle à Zouérate était prématurée dans le contexte actuel.

 

RFI