Ould Ehl Daoud passe en révue les réalisations de son département

 

Les résultats du conseil des ministres, réuni jeudi 9 mai courant à Nouakchott, ont été commentés, dans l’après-midi, par des membres du gouvernement, lors d’une rencontre avec la presse. 

L'occasion pour le ministre des affaires islamiques et de l'enseignement originel Ahmed Ould Ehel Daoud de concentrer son intervention sur la présentation du bilan de son département pendant la décennie écoulée.

Il a précisé dans ce cadre qu’en application du programme électoral du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz dans le domaine des affaires islamiques et de l’enseignement originel et en application des plans et programmes qu’il a élaborés et exécutés au cours de cette décennie sur la base des orientations de la politique générale du gouvernement axés sur la rationalisations de ressources, la transparence dans la gestion, le renforcement du contrôle, la lutte contre la gabegie et l’exploitation optimale des ressources financières et des ressources humaines ainsi que le rapprochement de l’administration des citoyens, le département a accompli des réalisations importantes qui ont touché à tous les aspects relevant du secteur.

Il a ajouté que parmi ces réalisations, figure l’impression du ‘’Mashaf Acharif’’ pour la 1ère fois dans l’histoire du pays en 2012 et l’impression de 1000 exemplaires grand format et de 10 000 autres de format moyen ; le recrutement de 800 Imams avec des salaires inscrits au budget de l’Etat suite à deux concours ayant lieu lors de la dernière décennie.

Par ailleurs, dit-il, un appui a été accordé à l’Union Nationale des Imams de Mauritanie de l’ordre de 17 millions 500 mille N-UM afin de présenter aide et soutien aux Imams qui n’ont pas réussi aux concours de recrutement et la prise en charge des coûts des bureaux de l’Union sur l’ensemble du territoire en plus de la construction des mosquées et leur intégration dans le cadre des schémas directeurs urbanistiques. En effet, depuis la création de l’Etat la construction des mosquées n’était pas programmée. Ainsi le Chef de l’Etat a donné instruction pour que désormais aucun schéma directeur d’une ville ne soit élaboré sans y prévoir de mosquées.

Le ministre a passé en revue les 48 mosquées qui ont été construites sur fonds propres de l’Etat avec un coût de 3 milliards 060 millions d’Ouguiyas (A-UM).

Il a relevé que certaines autres ont été réhabilitées comme la mosquée dite du Roi Fayçal avec un montant de 13 millions d’ouguiya anciens et la moquée de Qatar. A cela s’ajoute un budget de gestion dont bénéficient désormais les anciennes mosquées en plus de la formation continue des Imams. De même, un plan de réformes pour l’organisation de la saison du pèlerinage à partir de l’année 2015 qui a diagnostiqué les problèmes posés et permis de prendre des mesures propres à faire réussir le Haj dont la création d’une direction chargée du Haj et de la Oumra.

En ce qui concerne l’enseignement originel, le ministre a expliqué que pour la première fois en 2012, des salaires mensuels ont été prélevés du budget au profit des Cheikhs des mahadras et le lancement de l’expérience des mahadras pilotes en 2015 donnant lieu à l’ouverture de 44 d’entre elles sur l’ensemble du territoire national.

jeu, 09/05/2019 - 23:58

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