«C'est une très grosse prise qui va nous apprendre beaucoup de choses sur ce qui se passe au Sahel.» La reddition de Sultan Ould Bady, Abdou Aïssa de son vrai nom, le 11 août, aux autorités algériennes à Tamanrasset, dans le sud du pays, réjouit ce cadre des renseignements militaires.
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Celui que le ministère de la Défense décrit comme «un dangereux terroriste» est un des chefs islamistes armés les plus influents au Sahara et au Sahel. Si l'armée le recense officiellement parmi les groupes armés à partir de 2006, le Malien aurait, selon des sources sécuritaires algériennes, été recruté dès 2001-2002 par Mokhtar Belmokhtar, cerveau de la prise d'otages de l'exploitation gazière de Tiguentourine en janvier 2013.
«En 2011, au moment où al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) créait la katiba (phalange) al-Ansar, qui regroupait des Touaregs, on sait qu'avec Adnane Abou Walid al-Sahraoui, Hamada Ould Mohamed al-Kheiri et Ahmed ...
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