La deuxième vague du Coronavirus en Mauritanie a été au centre de la presse francophone au cours de la semaine dernière.
« La Mauritanie a annoncé ce dimanche 13 décembre rétablir un couvre-feu nocturne face à la progression du Covid-19, qui menace de saturation les hôpitaux de ce pays pauvre aux moyens sanitaires limités », écrit le journal français Le Figaro, selon lequel : « après un recul, la Mauritanie connait depuis peu, comme d'autres pays africains, une augmentation significative du nombre de contaminations: 7 morts et 279 cas supplémentaires samedi. La Mauritanie a déclaré officiellement plus de 10.000 cas et 222 décès depuis l'apparition du virus fin mars 2020, pour une population d'environ 4 millions ».
Le journal français Le Monde a abordé à son tour le sujet: «les chiffres officiels ne laissent aucune place au doute : depuis une quinzaine de jours, la Mauritanie, comme d’autres pays africains, est frappée de plein fouet par une deuxième vague de Covid-19. D’une trentaine de cas quotidiens fin novembre dans un pays qui compte quelque 4,4 millions d’habitants, le nombre de contaminations a bondi à une centaine début décembre pour atteindre le niveau historique de 279 cas pour 7 morts samedi 12 décembre, battant au passage le record de 227 cas établi le 24 juin. Au total, 10 780 personnes ont été touchées par le Covid-19 en Mauritanie et 222 en sont mortes ».
Dans un dossier sanitaire, le journal tunisien L’Economiste magrébin écrit : « Le ministre de la Santé, Fawzi Mahdi, recevait, ce jeudi, la première neurologue pédiatrique mauritanienne, Hela Mohamed Moussa. En effet, Hela Mohamed Moussa est en visite en Tunisie; et ce, à l’invitation de l’Association tunisienne de neurologie de l’enfant et de l’adolescent (ATNEA) ». et d’ajouter : « Ainsi, la rencontre a porté sur l’examen des moyens de promouvoir la coopération entre la Tunisie et la Mauritanie. C’est ce qui ressort du communiqué du ministère de la Santé. L’objectif étant de créer le premier service hospitalier de neurologie pédiatrique au Centre hospitalier des spécialités médicales, à Nouakchott. Et ce, en s’appuyant sur l’expérience tunisienne dans le domaine de la formation des cadres médicaux et paramédicaux en la matière ».
Et de poursuivre : « Par ailleurs, la rencontre a également porté sur la possibilité d’établir un partenariat agissant entre L’Institut national de neurologie Mongi-Ben Hamida et le Centre hospitalier mauritanien des spécialités médicales. Et ce, dans le domaine de l’échange d’expériences et de compétences ».
