Les opérations de décompte se poursuivent dimanche au Nigeria, où une course serrée oppose les trois favoris à la présidentielle de samedi, qui s'est globalement déroulée dans le calme malgré quelques incidents sécuritaires et des couacs logistiques.
Le dépouillement et le décompte des suffrages se poursuivent, dimanche 26 février, au Nigeria, au lendemain de l'élection présidentielle. Plus de 87 millions d'électeurs étaient appelés à choisir parmi 18 candidats la personne qui aura la lourde tâche pendant quatre ans de redresser le pays le plus peuplé d'Afrique, plombé par une économie en berne, les violences récurrentes de groupes armés et de bandits, ainsi qu'un appauvrissement généralisé de la population
Le vote s'est effectivement globalement déroulé dans le calme, malgré quelques incidents sécuritaires et des couacs logistiques.
Le transfert électronique et la publication des résultats bureau par bureau semblaient cependant prendre beaucoup de retard, attisant les craintes d'une manipulation des votes, alors que les scrutins précédents ont été entachés par des accusations de fraudes.
La veille au soir, dans certains bureaux à Lagos (sud-ouest), des foules d'électeurs filmaient en direct dans la nuit avec leur smartphone les dépouillements, comptant à voix haute les bulletins avec les agents électoraux, dans une ambiance festive. Les même scènes ont été observées à l'autre extrémité du pays, à Kano (nord).