
BP envisage étudier la possibilité de produire de l'hydrogène vert à grande échelle en Mauritanie, a affirmé le vice-président de la société chargé de l'hydrogène, Felipe Arbelaez.
L'hydrogène vert vaudra la peine, puisqu’il deviendra rentable avec le temps, nécessitant toutefois un soutien des politiques pour développer le marché et s'assurer qu'il atteigne son plein potentiel, a-t-il ajouté.
Le responsable de BP a fait ces déclarations ce jeudi 13 avril courant, dans son intervention faite à l’occasion de l’ouverture des travaux de la conférence sur l’accélération du financement de l’hydrogène vert en Afrique.
Il s’agit d’un évènement organisé par le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie en partenariat avec l’African Green Hydrogen Alliance (AGHA), la Green Hydrogen Organization (GH2) et la Banque mondiale.
Le développement réussi des projets d'hydrogène vert requiert des énergies renouvelables pour faire fonctionner l'électrolyseur, a poursuit Felipe Arbelaez, mettant en exergue les nombreuses zones qui fournissent de l'énergie éolienne et solaire dont regorge le continent africain
"Nous travaillons avec les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal pour développer le projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA), l'un des projets de GNL les plus innovants au monde", a précisé Felipe Arbelaez.
GTA a fourni plus de 3 000 opportunités d'emplois locaux et plus de 350 entreprises locales ont participé à ses activités, a-t-il ajouté, disant : " la question fait partie de notre engagement envers l'Afrique et la Mauritanie aujourd'hui".
