Les ournaux francophones ont couvert la semaine passée les questions liées aux élections législatives, régionales et municipales qui se sont déroulées en Mauritanie le 13 mai et dont le second tour avait été organisé le 27 mai passé..
Le parti au pouvoir El Insaf comptait sur ces élections législatives du 13 mai pour renforcer son assise et le pari semble gagné dès le premier tour, écrit à ce propos Radio France Internationale.
Le vice-président du parti Mohamed Yayha Horma ne s’étonne pas du résultat. « Nous savions que nous avions un bilan efficace et une campagne robuste. Notre machine de campagne électorale est beaucoup plus puissante que les autres. Il y a beaucoup de proximité, cela a donné du résultat. Compilons et Comptons le nombre de bureaux sur lesquelles il y aurait eu des irrégularités dont nous demandons la correction intégrale et vous verrez que ça n’impacte absolument pas cette élection. »
Les partis d’opposition qui se partagent une vingtaine de sièges contestent les résultats et dénoncent toujours de nombreux dysfonctionnements lors du déroulement du scrutin, poursuit RFI. « Si on regarde la forte présence du parti tawassoul et sa popularité du nord au sud et de l'est à l'ouest du pays tout au long de la campagne, on se rend compte que si ces élections avaient été organisées de manière totalement transparentes, on aurait eu de bien meilleurs résultats. Malgré tout ça, Tawassoul conserve sa place de première force d'opposition, ce qui confirme sa place importante sur l'échiquier politique », estime Soubbi Weddady, vice-président du parti islamiste.
Du coté de la coalition Sawab-Rag qui obtient bien moins de sièges qu'attendus, l’ancien député antiesclavagiste Biram Dah Abeid demande déjà l'organisation de nouvelles élection