Le rôle du gouvernement dans le processus électoral, se limite à coordonner et centraliser les données et rapports relatifs à l’observation des élections, à apporter l’appui technique et logistique nécessaire aux observateurs internationaux et locaux, à assurer les conditions leur permettant d’effectuer une observation transparente et équitable des élections et à superviser la formation des observateurs nationaux, a affirmé le Premier ministère.
Il s'agit également d'organiser dans le cadre de cette mission, le travail des observateurs ainsi qu'à les déployer sur le terrain, en collaboration avec la Commission Electorale Nationale Indépendante qui, seule, veille à l’organisation, à la gestion et à l’encadrement de l’ensemble du processus électoral et en est l’arbitre; a ajouté le Gouvernement, disant que son rôle dans ce processus se limite à apporter l’appui et l’assistance demandés par la CENI.
Le Premier ministère a fait cette mise au point rendue publique vendredi soir, en réaction aux voix qui se sont élevées contestant la crédibilité de nomination de l’Observatoire national de surveillance des élections.
L'Observatoire a été renouvelé, dans le strict respect des procédures légales, à la demande des organisations de la société civile lors des journées nationales de concertation sur la préparation de l’élection présidentielle et l’amélioration de la gouvernance politique, tenues du 9 au 15 mars 2024, a rappelé le Premier ministère, disant avoir présenté en détail le nombre des membres de cet observatoire, le mode de leur sélection, ses missions, son rôle et la durée de son mandat.
Le gouvernement s'est dit enfin ouvert et disposé à traiter toutes les propositions qui renforcent la confiance des parties au processus électoral et respectent les textes en vigueur en la matière.
