
Treize soldats nigériens ont été tués dans deux attaques jihadistes distinctes entre samedi 15 mars et lundi 17 mars 2025, l’une près du Burkina Faso et l’autre près du Nigeria, alors que l’armée a riposté avec des frappes aériennes.
Le 17 mars, un poste militaire situé à Chétima-Wangou, dans la région de Diffa, a été attaqué par environ 300 combattants de Boko Haram, selon un rapport de l’armée nigérienne. Les assaillants ont tenté de pénétrer les lignes de défense avec des véhicules piégés et des explosifs.
L’attaque a été repoussée, mais quatre soldats nigériens ont été tués. L’armée affirme avoir ensuite mené une contre-offensive aérienne, neutralisant une colonne de 30 motos et une cinquantaine de jihadistes qui s’étaient réfugiés dans une maison. D’autres assaillants ont fui vers le Nigeria.
Deux jours plus tôt, le 15 mars, un autre affrontement a eu lieu dans la région de Tillabéri, à proximité de la frontière burkinabè. Neuf soldats nigériens ont été tués et sept autres blessés lors de violents combats contre des jihadistes affiliés à l’État islamique.
L’armée rapporte que les assaillants ont reçu des renforts d’une centaine de motos en provenance du Burkina Faso. Une opération conjointe entre les armées nigérienne et burkinabè a toutefois permis de les mettre en déroute. Selon les autorités militaires, au moins 55 jihadistes ont été tués dans des frappes aériennes.