
Plusieurs étudiants de l'Université de Nouakchott se sont évanouis et d'autres ont été blessés hier vendredi, à la suite de la dispersion de la police de leur sit-in organisé devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Des participants à la manifestation éstudiantine ont été arrêtés, a affirmé l'Union Nationale des Etudiants Mauritaniens (UNEM), initiatrice dudit sit-in, qui vise, selon ce syndicat, la satisfaction d’une série de revendications dont la modification des critères d'attribution des nouvelles bourses, qui « prive des milliers d'étudiants », selon l’UNEM.
Les participants au sit-in réclament également l'octroi d'une assistance sociale, l'ouverture de la bibliothèque de l'Université de Nouakchott et l'amélioration des services universitaires.
Ces mouvements interviennent quelques heures après l’annonce du Département de tout contact avec l’UNEM et deux autres syndicats estudiantins, leur imposant comme condition de « se conformer aux dispositions légales et administratives qui leur permettent de continuer à fonctionner ».
La décision du ministère fait suite à une enquête sur les incidents qui ont suivi les élections étudiantes, marqués par des actes de violence et de désordre sur le campus.