Le parlementaire El Id Ould Mohameden a loué la nouvelle loi sur les associations, la qualifiant de "développement majeur" satisfaisant les revendications les plus importantes de la société civile, dont la levée d’autorisation préalable d’une part et de la dépénalisation des associations "sans licence".
La nouvelle loi allie la liberté de rassemblement et l’action pour rendre « professionnaliser » ces associations, a-t-il dit.
Le législateur tient à ce que leur rôle soit complémentaire du pouvoir exécutif et de levier de l’économie, a-t-il ajouté.
La nouvelle loi limite les tracasseries administratives quant à la création des associations, en conférant à l’appareil judiciaire le pouvoir de les contrôler, a-t-il ajouté.
Le parlementaire a appelé enfin les associations à adhérer aux mécanismes de professionnalisme, de responsabilité et de transparence financière, qualifiant leur mise en œuvre loin de tout arbitraire de véritable défi à relever.
L’Assemblée nationale a adopté le lundi dernier, le projet de loi régissant les associations, fondations et réseaux, rappelle-t-on.
