La Politique, où la Science « PO » en termes d’étudiants est pluridisciplinaire.

Les élèves qui en font l’option étudient plusieurs domaines du savoir. Il y en a plusieurs. Dans tous les cas, celle qui consiste à gérer les affaires publiques est difficile, lourde de responsabilités. Les défis y sont nombreux. S’occuper des problèmes des autres, c’est se faire créer tous les ennuis. Concilier entre les intérêts contradictoires des personnes, relève de l’impossible. Je me rappelle de la loi mathématique des droites parallèles qui ne se rencontrent jamais. Vous pouvez réduire les distances entre elles, mais jamais les superposer, vous en faites une, vous faussez la règle.

On ne peut pas se réveiller un bon matin en se frottant les yeux de deux mains, du campement, du hameau du village, et dire moi « je fais de la politique ». C’est un courage aveugle, c’est de l’utopie, c’est un rêve, peut être celui de Perette « contes et récits ». Elle, la politique, n’est pas le sac d’un mendiant, un four tout, ce n’est pas l’affaire des amateurs, du système scolaire de la quantité, ni des incultes, ni des derniers de la société. C’est autre chose que cela. C’est le savoir-faire sous tendu par le savoir. Pour ceux qui veulent en faire une profession, je rappelle ici la morale qui se dégage du récit de la fable de la Fontaine : le grillon, ce petit insecte, « pour vivre heureux, vivons cachés ».

Soyons sérieux, ayons honte de nous-même, de nos actes immoraux. 

Nous disons

« Un Mort, couvert de louanges, plutôt qu’un Vivant méprisable ».

Aussi, « la vérité est amère ».

sam, 18/01/2020 - 19:24

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