Les habitants du quartier (H3) relevant de la moughataa de Teyarett se sont plaints des préjudices auxquels, ils sont exposés, en raison du confinement provisoire imposé aux déférés à la prison civile.
« Nous avons des exigences et des responsabilités quotidiennes mais nous ne pouvons pas quitter nos domiciles, en raison de l’état de peur instauré par la présence de nos nouveaux voisins sur les enfants et les femmes et leur tentation de s’évader au milieu de tirs de sommation », ont-ils dit.
La maison louée pour accueillir les détenus n'était pas préparée dès le départ à plus de 4 ou 5 personnes, notamment pour les aspects liés à l’assainissement, ont-ils écrit dans leur lettre adressée au ministre, déplorant le fait d’être aujourd’hui encerclés de tous les côtés par les eaux usées qui débordent des fosses de la maison d’arrêt temporaire.