
Selon un communiqué relayé par le SITE Intelligence Group – un organisme spécialisé dans l’étude des groupes extrémistes –, vendredi 21 avril, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM selon l’acronyme arabe) a revendiqué l’attaque qui a coûté la vie, mardi, à Oumar Traoré, chef de cabinet du colonel Assimi Goïta, le président de la transition dominée par les militaires au Mali.
L’embuscade organisée près de la frontière mauritanienne par ce groupe djihadiste affilié à Al-Qaida a aussi été fatale à deux autres militaires, et deux personnes ont été prises en otage, d’après le texte évoqué par SITE.
Le GSIM a également affirmé avoir mené une autre attaque, mercredi, tuant sept soldats dans une embuscade entre Sokolo et Farabougou, dans le centre du Mali. Selon SITE, trois de ses combattants avaient été tués mercredi. L’armée malienne n’a pas confirmé l’incident.