L'Assemblée générale des Nations Unies a tenu jeudi matin une session extraordinaire d'urgence sur la crise israélo-palestinienne, dans un contexte d'impasse persistante au Conseil de sécurité et de conditions de plus en plus désastreuses dans l'enclave assiégée de Gaza.
Sidi Mohamed Laghdaf, ambassadeur de Mauritanie auprès de l'ONU, s'est exprimé au nom de l'Organisation de la coopération islamique, affirmant que l'absence de tout consensus moral, juridique ou politique n'a fait qu'encourager la puissance occupante à poursuivre en toute impunité sa politique illégale de colonisation et d'annexion.
Il a mis également en exergue le blocus imposé par Israël depuis des années, le déplacement forcé de civils palestiniens, l’épuration ethnique systématique, les actes de terrorisme organisés et la profanation de Lieux Saints, notamment la Mosquée Al-Aqsa.
Israël persistait à nier la violation du droit inaliénable des peuples à l'autodétermination et à l'indépendance. Il faut mettre un terme à cette situation inacceptable, a-t-il déclaré.