
L’actuel pouvoir n'a présenté aucune proposition de dialogue sur laquelle les différents protagonistes politiques peuvent s'engager, a déclaré le député Biram Dah Abeid.
Le déni du régime des termes des dialogues précédents n'inspire pas confiance dans le dialogue à venir, a-t-il ajouté.
Le président Ghazouani avait précédemment exprimé que le dialogue n'était pas nécessaire, alors qu'il aurait dû informer l'opposition des nouveaux développements qui nécessitaient sa tenue à l’heure actuelle, a-t-il dit.
Le pouvoir n'avait pas respecté les termes des dialogues précédents, notamment ceux convenus avec les partis du RFD et de l’UPF, a indiqué le député, selon lequel, ces deux formations politiques avaient parlé du désengagement du pouvoir des termes du dialogue.
Les arrestations, les expulsions, les persécutions, les affrontements ethniques et les détentions sur la base de l’opinion et de la couleur dont le pays est témoin ne peuvent pas être commis par un régime qui cherche à organiser un dialogue, a-t-il conclu