La communauté internationale a dénoncé la barbarie et la haine aveugle des attentats abominables qui ont fait des dizaines de morts enTunisie, en France, où un homme a été décapité, et au Koweït, en ce vendredi de prière pour les musulmans.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné dans les termes les plus fermes les attaques terroristes qu'il a qualifiées d'abominables, estimant que les responsables de ces actes de violence effroyables doivent être rapidement traduits devant la justice.
La Maison Blanche a dénoncé ces attentats odieux et exprimé la solidarité desEtats-Unis avec les pays touchés, ainsi que leur volonté de combattre le fléau du terrorisme.
Le chef de l'Etat français François Hollande et son homologue tunisien Beji Caïd Essebsi s'étaient auparavant déclarés solidaires face au terrorisme, soulignant leur intention de poursuivre et intensifier leur coopération dans la lutte contre ce fléau, lors d'une conversation téléphonique.
Ces attaques ont sidéré l'ensemble des dirigeants européens alors réunis àBruxelles pour un sommet consacré notamment à la Grèce.
Les démocrates feront toujours front contre la barbarie, a ainsi twitté le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, premier à réagir après la découverte d'un homme décapité sur un site industriel sensible près de Lyon (centre-est de la France) puis les attaques de Sousse, en Tunisie, ayant fait au moins 37 morts. Simultanément, au moins 25 personnes ont péri au Koweït dans un attentat suicide contre une mosquée chiite attribué au groupe Etat islamique (EI).
Nos coeurs sont avec toutes les victimes de ces horribles attaques terroristes, a déclaré le Premier ministre britannique David Cameron. Nous devons combattre (...) cette perversion idéologique par tous les moyens.
Ces attaques mettent en évidence les défis (...) auxquels nous devons faire face, a ajouté la chancelière allemande Angela Merkel.Nos pensées vont vers les proches des victimes et nous espérons que les blessés puissent guérir le plus vite possible, a-t-elle dit.
Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, a exprimé sa grande douleur pour laTunisie, située juste face à l'Italie, sur la Méditerranée. L'attaque en Franceconfirme en outre l'existence de petites cellules (...) très bien organisées, a-t-il ajouté.
Je voudrais d'abord m'associer au deuil qui frappe la France et deux autres pays amis, a de son côté déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, en clôture du sommet européen.
- 'Unis contre la haine aveugle' -
Evoquant la Tunisie, il a dit pleurer les victimes de ce pays qui avait pourtant le mieux maîtrisé les conséquences des printemps arabes ayant déstabilisé plusieurs Etats de la région.
Nous sommes unis, nous, Européens, avec nos amis, nos frères, nos soeurs arabes, en tant que victimes comme dans le combat contre le terrorisme, a affirmé la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini. Il est encore plus important dans les prochains jours de garder cette unité.
Notre combat contre le terrorisme doit être implacable, a ajouté le président du Parlement européen, Martin Schulz.
L'Allemagne et la France sont unies contre la haine aveugle du terrorisme, avait auparavant déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.
Ces attaques, a aussi déclaré son homologue roumain Bogdan Aurescu, montrent qu'il est impératif de renforcer les efforts de prévention et d'élimination de la terreur.
Ailleurs dans le monde, l'Argentine a exprimé sa profonde consternation et sa plus forte répugnance contre ces attentats, tandis le Brésil condamnait l'intolérance religieuse et le recours à la violence sans discrimination (qui) méritent le rejet le plus véhément de la part de la société.
Le mouvement djihadiste international a déclaré la guerre au Canada et aux valeurs communes de liberté, de démocratie et de respect de la dignité humaine, a dit le Premier ministre canadien Stephen Harper.
AFP