Le gouvernement mauritanien fortement endetté à l’extérieur entame un 5ème round de négociations avec l’Ue pour le renouvellement de l’accord de pêche expiré depuis juillet 2014.
Beaucoup de points d’achoppement divisent les deux partenaires qui se seraient cependant entendues mardi à Nouakchott sur le principe de rallonger l’accord à quatre ans pour éviter les écueils des protocoles signés tous les deux ans.
Malgré la difficulté des discussions, l’esprit est à la conclusion d’un accord, a rapporté une source présente à « mauriweb.info ». Selon les mêmes sources, la partie mauritanienne se serait montrée intransigeante sur les débarquements enMauritanie et le non accès des européens aux poulpes.
Selon certaines sources, quelques avancées ont également été signalées sur l’augmentation de 20 ouguiyas par tonne indiquant que l’on s’acheminerait vers un accord qui permettrait à la Mauritanie de recevoir une contrepartie de 110 millions d’euros par an en fonction des disponibilités de pêche accordées.
Depuis la fin du dernier protocole d’accord de pêche (2012-2014), les deux parties n’avaient pu accorder leur violons ; les européens interdits de poulpe estimaient payer chèrement cet accord alors que parallèlement les autorités accordaient des prérogatives exorbitantes aux chinois (Polyhondone).
L'ue avait exigé lors des négociations que la partie mauritanienne justifie la dépense de 25 millions du fonds de contrepartie utilisés sur le précédent protocole de pêche.
Les négociations sont menés côté mauritaniens par l'ex-colonel Cheikh Ould Baya, au centre d'une vive polémique depuis qu'il a reconnu avoir gagné des milliards d'ouguiyas à la tête de la délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer.
Mauriweb