Pourvoi en cassation de la défense de Ould Dah Ould Abeid et ses compagnons

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sam, 2015-09-05 13:33

La Cour d’appel d’Aleg a confirmé la condamnation à 2 ans de prison ferme à l’encontre militants antiesclavagistes prononcée par le tribunal correctionnel de Rosso, le 20 août dernier.

Dénonçant un procès politique, les accusés et le collectif des avocats de la défense ont boycotté le procès en appel. Nouvel épisode après la stratégie du prétoire vide, les avocats ont annoncé le dépôt d’un pourvoi en cassation, dans une déclaration rendue publique mercredi soir.

Ces militants antiesclavagistes sont Birame Ould Dah Ould Abeid, président de l’Initiative du mouvement Abolitionniste (IRA), prix des Nations Unies (ONU) pour les droits de l’homme en 2013, Brahim Ould Ramdhane, vice président de l’IRA et Sow Djibi, SG de l’association « Kawtaal Yelitaré » ont vu leur peine confirmée par la cour d’appel d’Aleg (250 kilomètres au Sud/Est de Nouakchott).

Le pourvoi en cassation est motivé par une instruction bancale « menée entièrement à charge avec une célérité particulièrement suspecte. Un jugement en première instance qui n’a pas été le reflet des débats à l’audience, avec un recours inapproprié à l’article 191 du Code Pénal (CP), un arrêt confirmatif en appel rendu par une juridiction territorialement incompétente….. ».

La défense annonce sa détermination « à entreprendre sereinement son ministère d’avocat devant la cour suprême, avec l’espoir de l’entendre dire le droit, loin des impératifs politiques ponctuels inconciliables avec l’exigence d’une justice indépendante, crédible et digne de confiance des amis et des partenaires de la Mauritanie ».

La Cour d’appel d’Aleg a confirmé la condamnation à 2 ans de prison ferme de ces militants antiesclavagistes pour « rassemblement, incitation au rassemblement, rébellion, résistance à la force publique et offense à celle-ci dans l’exercice de ses fonctions ». Ces militants antiesclavagistes ont été arrêtés en novembre 2014 au cours d’une caravane dénonçant « l’esclavage foncier et l’accaparement des terres » dans la vallée du fleuve Sénégal.

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