Le secrétaire permanent du G5-Sahel, Maman Sambo Sidikou, a indiqué hier à Nouakchott, avoir discuté, au cours d'un entretien avec le président Aziz, de l’interdépendance entre la sécurité et le développement.
« Nous n’avons pas manqué d’évoquer le fait qu’il y a la sécurité, mais il y a aussi le nécessaire développement pour le mieux-être de nos populations », a souligné M. Sidikou dans une déclaration à la presse à l’issue de la rencontre avec le président mauritanien.
« Les gens disent souvent qu’il n’y a pas de développement sans sécurité, mais il n’y a pas aussi de sécurité sans développement », a-t-il expliqué, plaidant pour une meilleure coordination des soutiens fournis par les amis et partenaires du G5-Sahel.
Ce dernier regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad et son secrétariat permanent se trouve à Nouakchott.
Selon M. Sidikou, l’entretien a également porté sur « la nécessaire restructuration » du secrétariat permanent qui doit être l’interlocuteur privilégié et principal de tous les partenaires, ainsi que la force conjointe qui doit encore se mettre en place.
Il a par ailleurs évoqué une réunion, prévue le 19 avril à Washington, entre les ministres en charge de l’économie du G5-Sahel pour valider le programme d’investissement prioritaire de celui-ci.
Certains projets vont bénéficier directement et très rapidement aux populations dans les zones les plus fragiles, notamment sur les frontières entre les 5 pays, avec pour objectif de faire sentir aux populations les effets de l’action commune du G5-Sahel, a indiqué le secrétaire permanent du G5-Sahel.
Il y a aussi, a-t-il signalé, des projets plus structurants qui concernent le chemin de fer prévu pour relier les 5 capitales et une compagnie aérienne, « Air Sahel », devant améliorer la desserte entre les 5 pays, en plus des projets liés à l’énergie et à la résilience des populations et, de façon générale, au développement humain.