La Mauritanie a accepté 201 des 266 recommandations qui lui ont été adressées, a affirmé le jeudi 8 juillet courant, à Genève, le commissaire aux Droits de l’homme, à l’Action humanitaire et aux Relations avec la société civile. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, mettant en exergue l'approche participative qimpliquant tous les acteurs concernés, notamment issus de secteurs gouvernementaux et de la socièté civile, adoptée par Nouakchott.
Le Commissaire a fait ces déclarations au cours de son discours prononcé à l'occasion de sa présentation du rapport final de la Mauritanie, dans le cadre du troisième cycle de l’examen périodique universel (EPU).
Pour ce qui est des recommandations relatives à l’abolition de la peine de mort et à l'adhésion au statut de Rome (cour internationale de Justice), le commissaire, tout en indiquant qu’elles n’ont pas été adoptées par la Mauritanie, a réitéré la volonté du pays, de maintenir le moratoire de facto sur la peine de mort. Toutefois, il a déclaré que la Mauritanie compte réexaminer sa position à l’avenir par rapport à l’adhésion au statut de Rome, en tenant compte de certains impératifs.
S’agissant de la promotion des droits des femmes, le commissaire a rappelé que 63 recommandations avaient été soumises, et que toutes ont été acceptées, sauf trois. Elles sont relatives à l’homosexualité, à l’héritage, et à la nationalité, dont le contenu va à l’encontre de la constitution, a –t-il précisé.